Les causeries du jardin
samedi 16 janvier 2016
Intervention de Claudine Raillard Clément.
15 participants(es)
Claudine Raillart-Clément a commencé la réunion par une proposition d’intervention sur le travail des vers de terre animée par une personne de Rennes.
Elle a ensuite insisté sur l’importance des auxiliaires -vers de terre en particulier- tous ces »jardiniers de l’ombre »(titre du livre de Blaise Leclerc, malheureusement épuisé).
Puis sur cette question importante : doit-on travailler le sol ? oui, mais en respectant ses habitants, c’est-à-dire en renonçant au retournement du sol et en lui apportant ce dont il a besoin par le paillage, l’apport de compost, les engrais verts, la contribution des légumineuses………………..ces points ont donné lieu à diverses questions de la part des participants.
Claudine Raillart-Clément, pour insister sur le respect nécessaire dû au sol, a donné pour exemple le grave problème du sol des vignes, usé, » mort » selon Claude et Lydia Bourguignon ; sol retourné tous les ans pour intégrer les engrais, véritable court-circuit du travail du sol et de ses habitants.
Avant d’aborder le second point de son intervention, Claudine Raillard-Clément s’est interrogée sur ce qui fait que, dans toutes les contrées, et dans les différentes civilisations, on retrouve toujours une association céréales-légumineuses : riz soja ; blé maïs…(association qui constitue un bon apport alimentaire pour les régimes à dominante végétarienne)
Elle nous conseille à ce propos de nous référer au livre de Marcel Mazoyer et de Laurence Roudart »Histoire des agricultures du monde : du néolithique à la crise contemporaine »
La deuxième partie de cette matinée s’est déroulée autour du thème de la reconnaissance des plantes, de leur classification botanique, par espèces, genres et familles ; question difficile qu’on ne peut résumer en quelques lignes. Elle nous conseille la lecture de deux livres :
Le dictionnaire étymologique de botanique de François Couplan
LE LATIN DE MON JARDIN. Sélection Plantes et Jardins de Diane Adriaenssen. Depuis Linné et la classification binominale en 1753, toutes les plantes sont identifiées par un nom scientifique.
L’atelier »Art » propose de réaliser une signalétique des noms des plantes rencontrées sur le site du transfo, par la décoration et l’inscription des familles, genres et espèces sur des flacons en opaline.
Nous terminons la matinée sur une dernière proposition de Claudine Raillart-Clément : aller voir la ferme du Bec Hélloin, cet été, au mois d’août.
Cette matinée a été très appréciée par l’ensemble des participants et il serait intéressant de renouveler ces »causeries potagères » (un peu différentes des habituelles interventions de Claudine Raillart-Clément avec l’atelier jardin) un peu comme celles qui existent à Mouscron chez Rosine et Gilbert Cardon, dans le cadre des »Fraternités ouvrières »
http://fraternitesouvrieres.over-blog.com/
Alain Marchand,
membre de l’atelier potager